La Passion du CHEVAL!!

La Passion du CHEVAL!!

NON A LA MALTRAITRANCE DES CHEVAUX!!!

L'histoire de Quamille

Lorsque ce Meneur Accompagnateur en Tourisme Equestre, arrive à sa pâture comme chaque jour où ils retrouvent ses 4 chevaux, il ne voit pas Quamille... Il ouvre la porte grillagée... s'avance… distingue une forme à environ 30 mètres plus loin… prend peur…. Continue et découvre sa jument, allongée dans le chemin avec une trace de sang près de sa tête.

Quamille qui était douce, câline, gourmande, et faisait tant confiance à l'homme, est là, découpée sur place, dépecée, gisant dans la boue et le sang, les yeux encore ouverts.

Des fous sont venus la tuer dans la nuit de dimanche à lundi (nuit du 23 au 24 mars 2008), la découper en morceau et sont repartis avec la viande fraiche. Ces derniers ont semble t'il prémédité leur coup et la façon dont a été découpé la jument laisserait à penser que ces bourreaux sont experts en découpage de viande et que ce n'est pas l'œuvre d'amateurs ! En effet tout ce qui est consommable a été emporté et les lignes de coupe sont nettes et précises.

D'après le rapport du vétérinaire, l'animal serait tombé sous le coup de feu mais n'en serait pas morte. Elle aurait alors été sonnée et serait tombée inconsciente. La mort serait survenue par hémorragie et c'est probablement pendant ce temps que ces bouchers (le terme est bien approprié) l'auraient tranquillement découpée.

Le propriétaire qui a porté plainte, pleure aujourd'hui sa jument et reste choqué (certainement à vie) par cette vision d'horreur

 

Les poulains, nées pour mourir...

 

Pourriez vous vraiment les manger?

 

Pourtant, des poulains naissent, voient enfin le jour, puis sont tués quelques jours après, sans avoir eu le temps de goûter à la vie. Vivre pour nourrir des bouches affamés sans aucune pitié ni scrupules, c'est leur triste destinée. 

 

Une petite pensée aussi pour les mères de ces poulains, qui, une fois trop vieille pour donner la vie, perdra la sienne.

 

 

L'histoire de Lixia et d'Istory

 

J'étais dans mon pré, en train de brouter la bonne herbe de juin. A un mètre de moi, Istory, la jument avec qui je partage mon pré se roulait sur le sol. Plus loin, je voyais la maison de mes propriétaires, avec, à coté, mon box, et celui d'Istory. C'est dans mon box, le plus grand des deux, que je suis née, que j'ai grandi, que j'ai rencontré Julia, la fille des propriétaires, qu'elle m'a pansé pour la première fois, qu'elle m'a bridée et sellée pour la première fois. C'est dans ce pré que nous avons galopées ensemble pour la première fois, et c'est moi qui lui ai fait remporter sa première compétition. Mais, depuis quelques années, mes forces commencent à disparaître, sûrement à cause de mes 25 ans. Cela fait environ trois ans que Julia, me trouvant trop faible pour continuer à voler au-dessus des obstacles, m'a mise à la retraite, et me laisse couler des jours heureux dans ce pré avec Istory. Je regardais ma camarade de pré se rouler avec joie sur le sol, quand j'entendis des pas venir vers moi. Je poussai un hennissement joyeux en voyant Julia, désormais âgée de 30 ans, venir vers moi, un licol dans la main, une pomme appétissante dans l'autre. Je m'approchais d'elle, et elle m'emmena dans la cour, à proximité de mon box, où elle attacha la corde de mon licol. Quelques secondes plus tard, une sensation agréable me parcourus : celle d'une étrille, passée doucement sur ma robe. Une vingtaine de minutes plus tard, après qu'elle ait finie de me panser et qu'elle m'ait mise ma couverture, elle me ramena dans mon pré, où je pus piquer un bon galop avec Istory. Plus tard, une lumière orangée illumina le ciel, et les premières étoiles apparurent. Avec Istory, nous nous sommes allongées sur l'herbe chaude, et nous avons dormi côte à côte, comme toujours depuis désormais 20 ans. Quelques heures après, je me suis réveillée. De soif. J'ai marché jusqu'à l'abreuvoir, mais il était vide. Ce n'est pas grave, je sais que Julia le remplira dès demain matin. J'allais retourner dormir auprès d'Istory, quand un bruit, au loin, a attiré mon attention. Ce bruit je le connaissais vaguement, c'est celui d'un appareil dont Julia se sert parfois pour se déplacer. Mais là, j'entendais très bien plusieurs appareils. Le bruit a réveillé Istory, et nous avons toutes les deux vus une dizaine de ces appareils sur deux roues s'arrêter devant notre pré. Les personnes assises dessus ont enlevés les casques qu'ils portaient. Ils ont discuté un moment, puis sont entrés dans notre pré. L'un d'eux portaient de grandes caisses remplies de bouteilles. Il les a posées, puis, les dix personnes se sont approchées de nous. Par instinct, par peur, Istory et moi avons galopées à l'autre bout du pré. Du moins, nous avons essayé. Car certaines de ces personnes nous ont barrées la route. Je sentais la peur grandir en moi, jusqu'à ce qu'elle laisse la place à la panique. Avec Istory, nous avons toujours essayé de nous enfuir, mais ils nous barraient la route, de tous les cotés. Je ne sais pas pendant combien de temps ils nous ont fait galoper comme ça, mais quand, enfin, ils ont arrêté, j'avais du mal à tenir sur mes jambes. Même lorsque j'allais en compétition, je ne galopais pas aussi vite. Et surtout, j'avais soif. Plus soif que jamais. L'une des personnes a semblé s'en rendre compte, elle a crié quelque chose aux autres, qui ont éclatées de rire avant de dire quelque chose qui ressemblait à "vas-y, essaye, ce sera marrant !". La personne s'est approchée de grands paquets enveloppés dans du carton, et en a sorti des sortes des bouteilles de verre. Il les a ouvertes, et, l'une après l'autre, les a versé dans notre abreuvoir. Enfin ! Je vais enfin pouvoir boire. Je m'approche de mon abreuvoir et bois une longue gorgée. Avant de pousser un hennissement déchirant. Je ne sais pas ce qu'il y avait dans ces bouteilles, mais le liquide m'a brûlé la gorge. Mon coeur s'accélère. Je repars au galop, effrayée par cette brûlure qui m'a traversé au moment où j'ai bu ce liquide étrange. Puis je m'arrête. De fatigue. Ce liquide fait battre mon coeur de plus en plus vite, et j'en peux plus. Je m'effondre sur le sol. J'entends Istory galoper vers moi. Mais je n'arrive plus à la voir. Je n'ai plus qu'une seule force : celle de hennir, le plus fort que je put. Quelques secondes après mon hennissement de détresse, j'entends des pas courir vers moi. Les humains repartent avec leurs machines sur deux roues. Je vois une humaine courir vers moi et tomber à genoux à mes cotés. Julia. Mais je sais qu'il est trop tard. Je n'ai plus de force, plus de souffle. Tout se brouille autour de moi. Je n'entends plus rien. Je ne vois plus rien. Noir.

 

 

 

Lixia est morte. Elle est allée au paradis des chevaux, où elle galope désormais librement, loin de ces monstres qui l'ont tuée. Cette histoire est réelle, et parce que ça vous a choqué, faites quelque chose, et luttez, par tous les moyens possibles, contre ces criminels qui n'ont rien d'autre à faire que d'épuiser nos chevaux avant de les forcer à boire de l'alcool !

 

LEUR TRANSPORT...


 Ok, il faut bien se nourrir, mais, est-ce vraiment obligé que l'abbattage des chevaux (et encore, ce ne sont pas les seuls animaux à être traités comme ça, mais dans ce blog, nous parlons juste des chevaux) se fasse dans la peur, l'effroi, la douleur, la torture et le désespoir? Je ne pense pas, non! Est-ce obligé que leur transport dure des heures, entassés les uns sur les autres, sans eau ni nourriture? Je ne pense pas non plus! Est-ce obligé que les chevaux dépérrissent au fur et à mesure du voyage, mourrant de faim, de soif, de blessures, de désespoir? Non plus! Est-ce obligé qu'ils n'aient rien de bon avant la fin de leur pauvre vie? Non! Est-ce obligé que les rares survivants soient tués à mains nus, au couteau? Toujours pas!! 

Alors réagissez! 

Bougez!

Protestez!

Faites n'importe quoi, mais ne restez pas sans rien faire, voyons!

 

 


 


 

L'histoire de Marie et Flamme

 

Cher journal,
je m'apelle Marie. J'ai sept ans. Ma passion, c'est l'équitation. Ma grand-mère, Sylvia, m'a offert un cheval pour mon anniversaire. Il s'appel Flamme, et sa robe est Alezan. J'aimme beaucoup Flamme, et ma grand mère. Mes parents, ils aiment moins. Je ne sais pas pourquoi. D'ailleurs, j'ignore beaucoup de chose sur eux. Pourquoi ils n'aiment pas que j'aille voir ma grand mère, pourquoi ils ne voulaient pas que je fasse de l'équitation (c'est ma grand-mère qui s'est battu), pourquoi ils ne viennent jamais me voir avec Flamme, pourquoi ils me forcent à manger cette viande rouge bizarre, qui est vraimeent pas bonne.
Bon, je te laisse, c'est l'heure de ma reprise. A demain!

Cher journal,
Hier, c'été super! j'ai sauté un petit peu à l'obstacle avec Flamme et apres, nous sommes parties en balade. A la fin, je lui ai donner une carrote, il était tout content. Lorsque j'en ai parlé à Papa et Maman, au dîner, ils n'ont pas eu l'air de m'écouter. Aucune réaction! Sauf quand je leur ai dit: "Viviane (ma prof) m'a féliciter! Elle a dit que je faisais de gros progrès!" Là, Papa a froncés les sourcils et m'a dit de manger ma viande. Encore cette drole de viande rouge que je deteste.

Cher journal,
Sylvia est tombée malade. Elle à été transporter à l'hopital. Là-bas, c'est tout blanc et ça sens bizarre... Il ne faut surtout pas faire de bruit. Ma grand-mere m'a demandé si j'allais bien, si Flamme aussi et si je faisais des progres. Je lui est tout raconté, l'obstacle, la ballade et meme comment il était content apres sa carrote. Elle m'a fait un sourire, elle m'a dit que c'était parfait. Puis tout d'un coup, elle m'a serré trés fort la main. Elle était blanche, tres blanche. Sa main est devenue glacée. Elle souriait toujours quand elle m'a dit au revoir. Mais quand elle a relaché, elle ne souriait plus. La machine a côté d'elle a fait un long bruit strident. Les medecins ont accourut. Mes parents m'on poussé dehors.

Cher journal,
Ma grand-mère est morte. Maman n'a pas pleuré, Papa non plus. Moi, je ne suis pas allée à l'école. Maintenant, je vois un monsieur, un psy je crois. Je comprends pas ce qu'il dit à mes parents.
L'autre jour, mes parents ont appellés Béa, ma nounou. J'étais cachée dans l'escalier, alors j'ai entendue leur conversation: "Béa, nous allons aux abatoires hippophage. A tout à l'heure." C'est quoi, l'hippophagie?

Cher journal,
Aujourd'hui, Papa et Maman m'ont accompagnés au centre équestre. C'était la premiere fois... Viviane pleurait. Je lui ai demandé pourquoi, elle m'a dit d'aller dire au revoir à Flamme. Je n'ai pas compris pourquoi. Mais j'y suis allée quand même. Là-bas, je lui ai dit: " ce n'est pas un adieu, mais un au revoir !" Et je lui ai donné toutes mes carrotes. Même celles du club, Viviane ma permis. Elle m'a dit de monter petit Tonnerre. Je l'aime bien, mais ce n'est pas pareil que Flamme. Tout d'un coup, un gros Van est arrivé en klaxonnant. Petit Tonnerre est tres craintif, et ils s'est cabré. Du coup, je suis tombée. Mais je n'ai même pas eu mal, tellement j'étais intriguée. Oubliant les autres, je suis sortie du manege. Le chauffeur a appellé mes parents: "Y sont où mes sous?!?". Mes parents sont allés chercher Flamme. Arrivé devant le camion, il s'est cabré. Là, le chauffeur à hurler de rire en disant: "Le plus marrant, c'est de les torturer!" et là, il a pris un baton et a frappé les jambes de Flamme. J'ai hurlé. On a essayé de me retenir, je me suis débattue. Flamme m'a jeté un dernier regard, avant de disparaitre dans le camion. Tout le monde pleurait, moi la premiere. Je compris le sens du mot hippophagie






08/03/2012
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